Société

Présidence de la Mugef-ci / Qui va succéder à Mesmin Komoé?

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Mesmin Komoé, président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugef-ci) n’est pas candidat à sa propre succession. Mais, avant la date des échéances électorales à venir, des velléités de candidature se signalent.

A la tête du Conseil d’administration de la Mugef-ci depuis le 25 Octobre 2017, suite à l’assemblée générale élective, en remplacement de Soro Mamadou, pour la mandature 2017- 2021, Mesmin Komoé ne veut plus rempiler. Cette volonté qu’il a clairement signifiée lors de ses récentes tournées dans les délégations de l’intérieur du pays est le respect d’une promesse : celle de ne pas briguer un 3ème mandat, promesse faite le mercredi 25 octobre 2017 à la suite de son élection à la tête de la présidence de la mutuelle dont il conduisait la liste « Solidarité-égalité ». Comme le stipule les textes de la Mugef-ci, rattachés aux dispositions sous-régionales du règlement communautaire de l’Uemoa, ^précisément en son article 07, on ne peut faire plus de deux mandats. C’est sur la base de cette loi que Mesmin Komoé a décidé de ne plus être candidat. Mais à quelques mois de la fin de sa mandature, avec le renouvellement de l’assemblée générale, organe suprême de la mutuelle prévue dans le courant du mois de juin 2021, pour la mandature 2021-2025, des velléités de candidature s’annoncent. D’abord en interne. Au sein du Conseil d’administration, selon des informations qui circulent, Dr Kamara Laurence, deuxième vice-présidente nourrit l’ambition de présider aux destinées de la mutuelle. Cette dernière, selon des sources concordantes, a même le soutien du président sortant. C’est d’ailleurs à juste titre qu’il a affirmé selon certains observateurs, lors d’une mission à l’intérieur du pays « qu’il faut faire la promotion des femmes ». En dehors de la deuxième vice-présidente, Zadi Gnagna, président de la plate-forme des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire lorgne le fauteuil, selon ses proches. Zadi Gnagna n’est en effet pas un novice dans le processus électoral de la mutuelle. Déjà en 2017, il était aux côtés du candidat Soro Mamadou, PCA sortant d’alors qui était opposé au candidat Mesmin Komoé. Zadi Gnagna était de la direction de campagne du candidat de la liste « Union, Solidarité, Espoir » conduite par Soro Mamadou. Joint au téléphone, l’homme ne confirme rien. Selon lui, l’heure n’est pas à la déclaration d’intentions de candidature. A l’en croire, l’élection du président du conseil d’administration de la Mugef-ci est différente de l’élection de la présidence de la République. Pour Zadi Gnagna, déclarer sa candidature suppose qu’on a réuni un ensemble d’éléments pour avoir une liste. « Le jour où nous dirons que nous sommes candidats, tout le monde le saura. L’élection à la Mugef-ci n’est pas comme une élection présidentielle. Il y a un peu d’abus parce qu’il y a un processus électoral qui commence par l’élection des délégués. C’est une démocratie indirecte. Les fonctionnaires élisent les délégués au nombre de 300, issus de toutes les familles d’emploi de la fonction publique. Ce sont ces 300 délégués qui élisent la liste des 10 membres du Conseil d’Administration. Et ce sont les 10 membres qui se retirent pour élire le président. Avant d’annoncer sa candidature, il faut d’abord constituer sa liste dans les 32 régions de la Côte d’Ivoire. Ceux qui annoncent des candidatures, c’est du vent. C’est malsain. Le jour je vais annoncer ma candidature, je dirai avec quel groupe je vais compétir, avec notre logo et notre slogan. Une seule famille d’emploi ne peut pas gagner. Il faut plusieurs familles d’emploi sur une liste. Cette élection appelle au rassemblement de toutes les familles d’emploi. Le PCA n’est qu’un coordonnateur. Il faut plutôt expliquer le processus inclusif de rassemblement qui est important et travailler à rassembler, c’est ce que nous faisons pour le moment », a fait savoir le syndicaliste, tout en se gardant de dévoiler son intention de briguer ou non, la présidence de la mutuelle. Si pour l’heure, ce sont ces deux noms qui circulent dans le milieu, pour le fauteuil du président sortant Mesmin Komoé, d’autres candidatures et pas des moindres vont s’annoncer au moment opportun, soutien une source au sein de la Mutuelle. « Ce qui est sûr, il y a aura beaucoup de candidatures ».

Ernest Famin

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