Certaines études ont déjà montré que le piment rouge avait des effets protecteurs contre le cancer colorectal et contre le cancer du poumon. Une autre, publiée plus récemment, a laissé entendre que le piment avait aussi des effets sur notre longévité.
Les consommateurs de piment rouge ayant un taux de mortalité
de 21,6 % comparé à un taux de 33,6% chez les non-consommateurs.
La liste de ses effets protecteurs s’allonge désormais, avec une
nouvelle étude italienne, qui montre que la consommation régulière de piment réduit le risque d’Accident vasculaire cérébral et d’infarctus. Cette étude a été réalisée dans le Sud de
l’Italie, région où le piment est un ingrédient de base de la cuisine. En suivant 28 000 habitants pendant 8 ans, les chercheurs
ont constaté que les volontaires qui consommaient de la cuisine pimentée au moins 4 fois par
semaine avaient un risque de décès par crise cardiaque réduit de 40% et un risque de décès par AVC, diminué plus que de moitié.
Selon les scientifiques, cet effet sur l’espérance de vie serait dû à la capsaïcine, un des composés du piment, qui possède de
nombreuses vertus pour notre organisme.
Il métabolise la graisse, stocke l’énergie dans différents organes
et protège contre l’accumulation de plaques susceptibles de boucher les artères. Il a également un effet protecteur contre le cholestérol et il désactive certains régulateurs de croissance cellulaires, permettant de réduire le risque de tumeurs cancéreuses.
Kimou Kouassi