Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) est en proie à une autre crise interne, selon nos informations. Cette fois, il s’agit d’une affaire de détournement de fonds !
Une autre épreuve pour Henri Konan Bédié et son parti, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire. Cette fois-ci, l’affaire porte sur un détournement de près de 10 millions de nos francs. Plus précisément 8 450 000 FCFA ! Et c’est le président du groupe parlementaire Doho Simon qui est pointé du doigt dans ce ‘‘scandale’’ au sein du groupe parlementaire PDCI. Selon une note signée de Dr Coulibaly Narcisse, analyste politique, proche des élus du vieux parti à l’Hémicycle, ces fonds détournés résultent ‘‘d’une ponction mensuelle de 130 000 FCFA’’, effectuée sur les salaires de chacun des 65 députés que compte le parti. Selon la note, Doho Simon, le président du groupe parlementaire, rechigne à faire le point sur ce butin collecté depuis le début de la nouvelle législature. Un manque de transparence qui ne va pas sans susciter des grincements de dents au sein des députés PDCI.
Interrogé sur la question par L’Avenir, un très proche du président du parti, Henri Konan Bédié, confirme l’institution de cette cotisation au sein du groupe parlementaire. « Je suis très gêné par cette affaire. Souffrez que je me réserve de l’évoquer avec vous », confie l’édile. Sans nier ce scandale qui pourrait encore fragiliser le parti dirigé par le Président Bédié. L’Avenir a tenté de joindre au téléphone, le président du groupe parlementaire Doho Simon à plusieurs reprises, dès que la rédaction est entrée en possession de l’information, pour avoir sa version des faits, sans succès. Des messages lui ont même été laissés, ils sont restés sans suite. Espérons qu’il voudra bien éclairer l’opinion sur ce scandale financier qui fait déjà grand bruit. Au moment où il est de plus en plus question de lutte contre la corruption, toute la lumière devrait être faite sur ces fonds autour desquels il plane un silence bruissant.
Faut-il souligner que ce n’est pas la première fois que le nom de M. Doho est cité dans des affaires peu scrupuleuses. On peut citer entre autres cette affaire de trois milliards de FCFA concernant la vente du siège de la permanence située dans la commune du Plateau en face de la police criminelle
Ténin Bè Ousmane
