Politique

Affaires maritimes : Des émissaires de Serey Doh Célestin, secrétaire d'État aux Affaires maritimes à Accra pour la 16è AGE-OMAOC

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Une délégation  d'experts ivoiriens conduite par le colonel Kouassi Lucien Marcellin ( conseiller Technique) et composée  de Philippe Kouhon, conseiller Technique et Nanihio Félix, conseiller juridique, tous du cabinet du secrétaire d’état auprès du ministre des transports, chargé des affaires Maritimes,  Serey Doh Célestin,  est à Accra du 15 au 19 novembre 2021. C'est dans le cadre de la 16e session extraordinaire de l’assemblée  générale de l’organisation Maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre ( OMAOC). 

 

Cette session qui fait suite à la 15e tenue à Kinshasa du 28 au 31 juillet 3021, et qui n'a pu délibérer sur l’élection du nouveau secrétaire général  et la gestion du sortant  en l’absence des documents financiers s’articulera   essentiellement autour de ses deux points.  D'autres questions administratives et institutionnelles ainsi que  celles  techniques relatives au bon fonctionnement de l’organisation, seront également abonnées. 

 

Depuis 2011, date de l’élection du secrétaire général,  l’Angolais  Alain Michel  Luvambano et du président de l'Omaoc,  le Congolais ( RD Congo), Chérubin Okende Senga,  l’organisation Maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre ( OMAOC) n'a pu tenir des réunions de ses organes. Ajouter au désintéressement des États membres au profit d'autres organisations,  aucun des nombreux projets listés lors de  la 14e session de l’assemblée générale le 9 août 2011 à Kinshasa n'a pu aboutir ; plongeant l’Omaoc dans un état d'abandon voire de disparition. 

Après donc 10 ans d’inactivité du fait du laxisme de ses premiers responsables,  l’organisation a décidé de reprendre ses activités afin de  sortir  l’institution de sa léthargie.  Malheureusement la 15e session de son Assemblée générale tenue du 28 au 31 juillet 2021 à Kinshasa n'a pu achever ses travaux.

 

Si les 11 participants sur les 25 États que compte l’institution ont pu élire les membres du bureau  des Ministres pour 2021-2023  avec le Ghana comme président,  et renouveler les trois commissions techniques,  le manque de consensus pour désigner un nouveau secrétaire général a amené les États membres à reporter ce point à la prochaine AG extraordinaire. 

 

A Accra, les Experts et Ministres des États membres devront donc  trouver un nouveau secrétaire général et se donner les moyens humains,  financiers et matériels nécessaires à la redynamisation de l’Omaoc.  Aussi l'audit  des finances et du patrimoine de l’Omaoc  diligenté  en septembre dernier  devrait rassurer sur la bonne gouvernance de l’institution. 

Enfin  en lice pour le poste de secrétaire général   le Nigeria et la Guinée devront convaincre les participants  de cette 16e AGE-OMAOC durant ces trois jours d’assises ( du 16 au 18 novembre) pour succéder à l’Angola.

 

OMAOC,  une vision de feu Félix Houphouet Boigny

 

 

L’Organisation  Maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre ( OMAOC) a été créée  en 1975 sur une initiative personnelle du président ivoirien, Félix Houphouet Boigny.

 

A l’origine,  elle s'appelait Conférence Ministérielle  des États d’Afrique de l’ouest et du centre ( CEMEAOC) sur les transports  Maritimes pour défendre la cause des pays africains face aux armateurs occidentaux qui fixaient unilatéralement le coût du transport par voie maritime des matières premières du continent. 

Elle a changé de dénomination en 1999 et a élargi ses missions à la sécurité et à la sûreté de la navigation , au financement des politiques  Maritimes,  à l’harmonisation du droit des transports Maritimes et à la formation  du personnel de ce secteur d’activité. 

Elle regroupe 25 États d’Afrique de l’ouest et du centre dont les 17 États côtiers,  allant  de la Mauritanie à l’Angola,  3 États insulaires ( cap Vert,  Guinée Équatoriale,  Sao Tome et Principe) et 5 États sans littoral ( Burkina Faso,  Centrafrique, Mali, Niger et Tchad).

La Côte d’Ivoire abrite le siège depuis sa création en 1975 et a donc un devoir moral de veiller à la sauvegarde en tant que patrimoine politique. 

 

EF avec Sercom  Affaire Maritimes

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