Comme s’il a ouvert la boîte de Pandore, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), continue de faire face à des difficultés qui s’enchaînent sur lui. Après avoir rencontré des problèmes avec le ministère des Sports de son pays, qui a nommé le sélectionneur belge, Marc Brys, bafouant ainsi son autorité et son image, l’ex-Lion Indomptable est encore dans de beaux draps. En effet, selon la Commission de discipline de la FIFA, celui qui portait le Numéro 9 du club espagnol Barcelone et même des Lions Indomptables, a adopté un « comportement offensant » lors des huitièmes de finale perdus par les Camerounaises contre le Brésil (3-1) au cours du Mondial U 20, organisé du 31 août au 22 septembre 2024, à Bogota en Colombie.
Du point de vue de la fédération internationale de football, le président de la FECAFOOT a traité, sans ménagement, l’arbitre du match, pour avoir sifflé un penalty qu’il a même contesté. Un tel comportement que la FIFA considère comme étant en « violation des principes du fair-play », une « incorrection » dont Samuel Eto’o paie les lourds frais. « La Commission de Discipline de la FIFA a sanctionné le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, d’une interdiction d’assister aux matches des équipes représentatives du Cameroun pour une durée de six mois, pour avoir enfreint les articles 13 (Comportement offensant et violation des principes du fair-play) et 14 (Incorrection de joueurs et officiels) du Code disciplinaire de la FIFA », lit-on sur le site de la FIFA. Ainsi, selon la FIFA, même si cette décision n’est pas liée à ses fonctions de président de la Fédération camerounaise de football, elle « l’empêchera d’assister aux matchs de football masculin et féminin impliquant des équipes représentatives de la FECAFOOT dans toutes les catégories ou groupes d’âge ».
On pourrait dire que les temps sont durs pour Samuel Eto’o.
Raymond YAO
