Les forces russes font toujours face jeudi à une incursion majeure des troupes ukrainiennes dans la région frontalière de Koursk, un revers inattendu pour la Russie dont l’armée était à son avantage jusque-là sur le front.
Pour la présidence ukrainienne, cette offensive surprise, déclenchée mardi, est une conséquence de "l’agression" russe en Ukraine depuis près de deux ans et demi, au prix de dizaines de milliers de morts et de destructions massives. Kiev n’a toutefois pas revendiqué clairement cette opération, les autorités ukrainiennes observant depuis mardi un silence quasi total à ce sujet.
Wagner et Akhmat en renfort
Les troupes ukrainiennes ont attaqué le territoire russe avec jusqu’à 1 000 soldats, des chars et des blindés, selon l’état-major des forces russes, qui dit tout faire pour les repousser hors de Russie.
Des observateurs russes proches du groupe Wagner affirment que le 1er escadron d’assaut de ces mercenaires, basé en Biélorussie, va se déployer dans la région de Koursk pour affronter les Ukrainiens. D’autres unités de Wagner déployées en Afrique seraient aussi en cours de rapatriement, selon des sources russes. Le 204e régiment des forces spéciales tchétchènes Akhmat serait aussi arrivé dans la zone, alors qu’il était déployé à Vovchansk, au nord-est de Kharkiv.
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