C’est inédit dans l’histoire du pays de l’oncle Sam. Jamais pareille situation n’a été vécue par les américains. Avec ce verdict, Donald Trump devient ainsi le premier ex-président américain à être condamné pénalement. Il est cependant libre de mouvement jusqu’au 11 juillet, date où sera connue sa sentence à quelques quatre jours avant la convention de son parti. Laquelle convention où Trump pourrait être investi comme candidat du parti pour les élections présidentielles du 5 novembre prochain.
L’année 2025 devient problématique pour l’ex-président républicain. Il pourrait la débuter soit dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, soit dans une cellule de prison.
Mais malgré cette condamnation, le milliardaire républicain pourra continuer sa campagne électorale pour revenir à la Maison Blanche, car la Constitution des États-Unis ne prive pas les personnes ayant un casier judiciaire de se présenter à la présidence.
Le juge Juan Merchan lui accorde jusqu’au 13 juin pour soumettre ses arguments de défense avant de prononcer la sentence, et au procureur Alvin Bragg jusqu’au 27 juin pour répondre à ces arguments. L’avocat principal du milliardaire, Todd Blanche, a annoncé que la défense ferait appel “dès que possible”. Cet appel pourrait suspendre l’exécution de toute peine, notamment si celle-ci inclut une incarcération.
Trump a été reconnu coupable pour falsification de documents comptables aggravée pour masquer une conspiration visant à fausser les élections de 2016, dissimulation de paiement de 130 000 dollars à l'actrice de films pour adultes Stormy Daniels, avant les élections de 2016.
Joël DALLY