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Développement durable : Eco-cité, un modèle de transition écologique en Chine

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La Chine à l’épreuve de la transition écologique et énergétique (Ph Dr)
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Considérée par le passé comme l’un des pays les plus pollueurs au monde, la Chine se bâtit désormais une renommée en matière de défense et de préservation de l’environnement.

Elle a décidé de miser sur la construction de villes écologiques. 

A travers l’empire du Milieu, des écoquartiers et même des «écocités», des villes censées répondre aux exigences du développement durable, sortent de terre. Pour la Chine, la pollution urbaine constitue donc un immense défi.

Selon les statistiques officielles, plus de 60 % des Chinois vivent en ville et donc le taux de pollution devrait connaître un accroissement vertigineux. Pour freiner cette pollution, Pékin n’a pas de temps à perdre. Il lance son projet pour «verdir» le pays et programme la construction de 285 cités écolos du futur.

Des villes « vertes » font preuve des actions menées par le gouvernement chinois et attirent l’attention du touriste. Tel est le cas de certaines villes comme Dongtan, Yuelai, Wuxi ou encore Liuzhou Forest City, province du Guangxi, dans le sud de la Chine. Cette dernière a été bâtie en 2017 et habitée en 2020 par environ 30 000 personnes, qui s’alimentent en énergies solaire et géothermique.

 

Réduire la pollution de la ville

Dans cette province, précisément à Liuzhou, le touriste est stupéfait de la construction d’une ville dans la forêt. Sa végétation sera destinée à absorber la pollution et à produire de l’oxygène.

Les bâtiments, qui sortent de terre sur environ 350 mètres le long du fleuve Liujang, sont construits entre les végétaux et sous les arbres les plus hauts. Tout ce vert a pour but principal de, non seulement, réduire la pollution de la ville, qui se matérialise souvent par un brouillard gris, mais également de produire de l’oxygène. 

On le sait, la végétation absorbe le dioxyde de carbone. Pour la Chine, ce sont plus de 10.000 tonnes de dioxyde de carbone qui seront absorbées et 57 tonnes de résidus de polluants chaque année, tout en produisant plus de 900 tonnes d’oxygène.

 

Guangzhou, la « Ville des Fleurs»

Le pays, bien conscient de la vulnérabilité particulière de ses villes au changement climatique, amorce un virage vers la transition énergétique dans les villes comme Shanghai, Pékin, Guizhou ou Canton. Ce qui favorise la croissance du secteur du tourisme.

Chef-lieu de la province la plus riche de Chine, Canton aussi appelée Guangzhou en impose par son énergie débordante, son dynamisme, et sa modernité. À la nuit tombée, ses gratte-ciels s'illuminent pour offrir un spectacle de lumière impressionnant reflétant sur la rivière des perles qui traversent la ville, nous dit le site d’informations touristiques voyage-chine.com.

Connue sous le nom de « Ville des Fleurs» pour ses fleurs épanouies toute l'année, Guangzhou, souhaite construire un jardin de classe mondiale appelé « Jardin de Guangzhou ». Les beaux arbres en fleurs des allamandas jaunes, des cerisiers du Japon, des gainiers de Chine et d'autres fleurs colorées serpentent les sentiers des parcs et le long de lacs.

 

Faire des écocités un phénomène dans le pays

A ce jour, Guangzhou a construit plus de 3 500 kilomètres de sentiers urbains, couvrant plus de 7 000 kilomètres carrés et desservant 10 millions de personnes. Ce qui justifie son rang de troisième plus grande ville du pays et en plus de cela, la de « Ville des Fleurs» est non seulement le centre économique, politique, culturel de la Chine mais aussi et surtout le centre éducatif de la Chine méridionale.

Selon Huang Zhaoming, employé de bureau résidant dans le district de Tianhe à Guangzhou « Le gouvernement de la ville a fait du bon travail en investissant de grosses sommes d'argent pour construire les voies qui ont contribué à améliorer davantage l'environnement de la ville ».

Au-delà des discours officiels sur le tournant écologique de l’urbanisme en Chine, «l’aspiration des Chinois à une meilleure qualité de vie concourt à faire des écocités un phénomène dans le pays», confirme Si Gao, experte de ces villes nouvelles et directrice du bureau chinois de l’Institut suédois pour la recherche environnementale.

 

Joël DALLY

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