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De violents heurts entre groupes de jeunes ont secoué, ce mardi, la ville d’Akoupé, située à 142 km d’Abidjan, dans la région de la Mé. Les affrontements, qui ont provoqué d’importants dégâts matériels et des tensions dans plusieurs quartiers, ont finalement été maîtrisés par les forces de l’ordre.
Selon des témoins cités par l’agence ivoirienne de presse, les violences ont éclaté lundi après une rixe dans un lieu de loisirs du quartier "Deux Tombeaux", en marge d’une fête privée. La dispute s’est rapidement transformée en affrontement généralisé, avec des jets de pierres et des saccages de commerces.
Au petit matin, des représailles ont éclaté près du marché, aggravant la situation. Des jeunes armés de bâtons et d’objets contondants se sont livrés à des échauffourées, forçant l’intervention des forces de sécurité. Face à l’ampleur des troubles, la police locale, débordée, a dû faire appel à des renforts de la gendarmerie.
Au petit matin, des représailles ont été signalées au marché, aggravant les tensions. Des jeunes armés d’objets contondants se sont affrontés, obligeant les forces de l’ordre à intervenir. En fin de matinée, des jeunes ont commencé à brûler des pneus à certains carrefours. Face à l’escalade, la police d’Akoupé, en sous-effectif, a sollicité le renfort de la gendarmerie. Les forces de l'ordre int procédé à des tirs de lacrymogènes pour disperser la foule.
Appels au calme et à la réconciliation
Les leaders communautaires et les autorités locales ont multiplié les appels à l’apaisement. "Nous exhortons tous les jeunes à la retenue. Akoupé a toujours été un exemple de cohésion sociale, et nous devons préserver cette paix", a déclaré N’cho Gnamien Raphaël, président du comité d’éveil local, cité par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).
Au moment où nous mettions sous presse, le calme semblait être revenu, bien que des détonations de gaz lacrymogène aient été entendues et la circulation avait repris son cours même si les magasins et commerces étaient encore fermés.
Des discussions sont en cours pour mettre en place un cadre de dialogue afin d’éviter de nouveaux incidents. Les habitants espèrent un retour définitif à la normale dans les prochaines heures.
Joël DALLY
