Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, l'on apprend que cette audition, réalisée en sa qualité de plaignant, fait suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d'une publication diffamatoire à son encontre.
À en croire le communiqué, l’affaire remonte à quelques jours, lorsqu'une publication, initialement signée par un certain Cissé Seint et relayée par Senn Souleymane, a circulé sur diverses plateformes numériques. Ce message, qualifié de totalement inexact, alléguait une prétendue rencontre entre Charles Blé Goudé et Madame Masséré Touré, Secrétaire Générale de la Présidence de la République. Selon cette publication, Blé Goudé aurait sollicité un partenariat politique avec le RHDP et demandé un financement pour son parti, le Congrès Panafricain pour la Justice et l'Égalité des Peuples (COJEP).
Ces affirmations, selon l'entourage de Blé Goudé, sont une « pure fabulation ». Les faits avancés dans ce post n'ont jamais eu lieu, et l'objectif de cette publication serait de ternir la réputation de Blé Goudé, ainsi que celle du COJEP. Dans un contexte politique délicat, où Blé Goudé s'efforce de rassembler l'opposition, cette tentative de déstabilisation viserait à le présenter comme une figure politique déloyale et motivée par des intérêts matériels.
Depuis son retour en Côte d'Ivoire, il est mentionné que Blé Goudé travaille à restaurer son image et celle de son parti. Face à cette nouvelle attaque contre son honneur, l'ex-leadear de la galaxie patriotique sous le régime de Gbagbo a clairement exprimé son intention de poursuivre en justice toute personne cherchant à nuire à sa réputation.
La plainte déposée concerne spécifiquement trois individus : Cissé Seint et Senn Souleymane, pour diffamation et atteinte à l’honneur, ainsi que Guy Tapé, qui aurait tenu des propos irrévérencieux à l’encontre de Blé Goudé sur sa page Facebook.
La PLCC, qui a accueilli Blé Goudé, est désormais en charge de l'enquête. Le camp de Blé Goudé exprime sa confiance envers les autorités policières pour mener cette enquête à terme et s'assurer que les responsables de ces publications subissent la rigueur de la loi.
Olivier Yeo